France 1993 Canon EOS5 de Michel de Ferrières

éditeur : V.M. 1993

état : excellent - 175 pages

L'appareil qui se pilote à l'œil ? Encore un coup de Canon ? Souvenez-vous de la géniale petite molette qui permet de régler toutes les fonctions avec un seul doigt, de la motorisation hyper silencieuse des objectifs par ultrasons, de la priorité zone de netteté (toujours inimitée). Et maintenant le pilotage à l'œil... Décidément, la firme japonaise nous étonnera toujours par ses fabuleuses capacités d'innovation et sa volonté de sortir des sentiers battus, motivées par une quasi obsession de l'ergonomie. Car c'est bien d'ergonomie qu'il s'agit ici. Une ergonomie de l'interface utilisateur entièrement repensée, basée sur la recherche appliquée conduite parallèlement par l'armée et les constructeurs automobiles en matière de viseur tête haute et de tableau de bord intégré au pare-brise. Des technologies dont les applications verront le jour avant la fin de ce siècle.

Pour Canon, les technologies du futur sont déjà réalités. L'EOS-5 mémorise les caractéristiques de votre œil, ce qui vous permet d'en commander certaines fonctions par la simple direction du regard. Une approche tourne résolument le dos aux habitudes acquises. Dans l'immédiat, les fonctions ainsi concernées sont la mise au point et la profondeur de champ. Certains esprits chagrins n'y verront qu'un gadget marketing. Peut-être, mais il est certain que ce mode de pilotage s'étendra peu à peu aux autres fonctions, non seulement de votre appareil photo, mais également de votre automobile : un coup d'œil à droite ou à gauche pour les clignotants, le regard en haut ou en bas pour passer de pleins phares en codes, etc. Utopie ? Pas tant que ça ! En attendant rêvez donc un peu à la découverte de l'EOS-5 !